j’avais le souffle bref, le cœur fêlé, le dos décidément tourné au carrousel des exhibitionnismes poétiques où l’on changeait à chaque tour de cheval de bois, je veillais avec minutie à ce qu’aucune partie de moi n’abdiquât, fût-ce à mon insu, l’usage du monde, et ce que j’appelais le monde c’était le ciel que je voyais de la Terre et l’inverse et même l’intenable moucheron que j’écrasai sur ma feuille et dont le corps fit à mon alphabet une lettre supplémentaire qui se prononçait toi, tu es mort et moi, vivant