- Tous les articles
- Chefs-d'œuvre retrouvés de la littérature érotique
- D'épitaphes
- La Terre n'est pas assez ronde
- La vie sexuelle des philosophes
- Les aventures de Tigrovich
- Les Nouvelles aventures extraordinaires de John H.B. Oxymoron
- Microscopies
- Nouvelles d'un monde ancien
- Quelque chose là-haut
- Science-fiction
- Sept histoires de la mémoire
- Ubu Trump
L’épilogue
« Maintenant je vais dormir », disait-il chaque soir à celle d’entre nous qui quittait la...
Sauvetages
au patient épuisement
des forces on se livrait
que le corps n’eût plus
d’asile que l’inépaisseur
d’une image numérique
et que s’éteignît l’âme d’un clic
XXIX. Histoire de la chanteuse égyptienne
À bord du Circus, une mystérieuse passagère clandestine raconte son histoire. "Je suis née, dit la chanteuse égyptienne, en Égypte, non loin d’Alexandrie. À ma naissance, serins, canaris et colibris firent entendre un chant de joie, comme il m’a été dit. Ma famille était puissante et noble ; elle règne encore sur Alexandrie et ses alentours. Aussi vous faudra-t-il il souffrir, si vous désirez que je dise la suite de mon histoire, que je taise son nom et le mien." Tous, Tigrovich, Démétrios, Youssef et ses trois marins firent signe qu’ils souffriraient... (Lire l'épisode)
Impasse de l’Avenir
Et pire quoi encore !? J'y vais ? J'y vais pas ? se demanda John H. B. Oxymoron. Non, j'y vais...
Aller simple
alors au seuil de la vieillesse c’est bien des coups que m’a portés mon père lorsque j’étais...
L’étrange cas du Dr Enid Blyton
La Britannique Enid Blyton (1897-1968) a écrit plus de 600 livres pour enfants, dont les célèbres séries des Oui-Oui et du Club des Cinq. L’auteur le plus prolifique de la littérature jeunesse a laissé derrière lui un héritage qui continue de fructifier. Pour ses lecteurs, Blyton règne sur un monde enchanté, joyeux et lumineux, simple et touchant. L’envers de la médaille est plus sombre. Un chercheur a même exhumé une vingtaine de versions extrêmement scabreuses des aventures de Oui-Oui, assurément issues de la machine à écrire de Blyton, bien que signées d'un pseudonyme. (Lire l'article)
XXI. Pathologie du tigre
Que faire au sommet de la gloire, sinon dégringoler ? Est-ce donc ce qui va arriver à notre héros ? Après une enfance difficile en Taïga occidentale, Tigrovich, tigre, prince et artiste, a connu la débauche et un premier amour, et enfin, sous le fouet et les caresses du plus grands des dompteurs du monde, la gloire internationale. Hélas, la main de la fatalité a frappé et nous l’avons laissé.e à terre après une chute terrible qui l’a conduit.e du trapèze à la sciure de la piste. "Comment va Tigrovich ?" se demande la presse internationale. (Lire l'épisode)
Piétons
Certains piétons ne sont peut-être pas verts, mais pourquoi leur conseiller la collision? se...
Éloge du glissement
être une valeur peusûreprendre le temps de navrerles espérancesavoir entendu de l’humain le...
Une saison d’élégie
les yeux mi-clos à la chute des feuilles on les dit mortes on confond
la mort et le détachement
c’est qu’on les envie
qu’on ne sait
passer la main légère
entre les cuisses qu’égrène le temps
Auto-épuration
Hélas, son ami Jean-Pierre Liégeois avait refermé aussitôt la porte derrière lui. (Marseille,...
23 – Jeudi 1er juin, 20 heures
Vous savez bien que l’ordre de nos idées n’est pas toujours celui du monde. Nous aimerions une...
Alphonse Allais, ah fonce, allez !
Parmi les choses qui foutent le camp, il y a l’art des vers holorimes. Ce divertissement en vogue au XIXe et XXe siècles consistait à se faire succéder des vers parfaitement homophones, c’est-à-dire se prononçant de la même manière mais racontant des choses fort différentes. Un des distiques holorimes les plus célèbres est dû à la plume d’Alphonse Allais, lequel fut un grand spécialiste du genre... mais pas le seul. (Lire l'article)
37 – Mardi 27 juin, 20 heures
Billot m’a remis ce matin son rapport sur Joseph Baldaturian. Le producteur n’a pas toujours eu...
Kaïros
c’est un matin d’hiver ordinaire on est
sur la pente de la nuit qui mène
au travail on se demande
mais un instant
à quelle classe
moyenne on appartient et puis
Spinoza et Mademoiselle
Une jeune fille de la bourgeoisie d'Amsterdam a-t-elle harcelé Spinoza à coups de lettres enflammées ? Oui, à en croire la réponse –inédite– du philosophe, qui lui indique comment atteindre la béatitude...
XXX. Une surprise
Or les choses se télescopèrent. Comme Youssef s’approchait de la femme éplorée, l’assurant que nul ne la jetterait par-dessus bord, lui capitaine du Circus, et invitant chacun à se restaurer et à retenir ses larmes car il n’est pas bon, quand on partage le pain, de se laisser aller à des pleurs, le plus costaud des trois marins le poussa contre le grand mât et se rua vers la cantatrice, en brandissant bien haut une médaille qu’il portait à son cou : « Hélas, maman, ne reconnais-tu pas tes trois fils ? », mais il se heurta au dos de la cantatrice qui, s’étant retournée, fixait Tigrovich, les yeux secs, lequel tigre semblait troublé mais hésitant. (Lire l'épisode)
Jean d’Ormesson au-delà des Thermopyles
Confidence glissée par notre Jean d’O national dans une interview donnée à Vogue Paris quelques mois avant sa mort : “J’aurais beaucoup aimé écrire des livres érotiques sous pseudonyme mais c’est impossible : on me reconnaîtrait immédiatement.” Il y avait dans cette phrase un demi-mensonge ainsi qu’une vérité et demie. Le demi-mensonge : Jean Bruno Wladimir François de Paule Lefèvre d'Ormesson se trouve être l’auteur de quelques pages, jamais publiées, sur ses amours homosexuelles – réelles ou fantasmées, on ne sait. La vérité et demie : chaque phrase de ce texte est à ce point frappée du sceau d’ormessonnien que la foule de ses lecteurs ne s’y serait pas trompée une seule seconde. Le style Jean d’O, c’est comme le Chanel n°5, vaguement écœurant mais reconnaissable à cent mètres. La preuve... (Lire l'article)

















