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Marcel Proust, d’une main
La découverte d’un inédit de Proust, c’est un événement. Et quand en sus cet inédit est un texte érotique, l’affaire devient tout à fait considérable. Un tel joyau a été déniché par l’universitaire américaine Kathryn Salmann-Bagels, qui s’est empressée de faire publier sa découverte aux éditions Illinois University Press en l’accompagnant d’un imposant appareil de notes et d’une longue introduction. Titre (contestable) choisi par la découvreuse : Praise of Masturbation (Éloge de la masturbation). (Lire l'article)
Crayonné
les poèmes des rue de Paris s’écrivent à l’encre mêlée des caniveaux où les balayeurs poussent...
Augustin et Monique
Où notre chroniqueur fait main basse sur une lettre dans laquelle saint Augustin confie son amour à sa mère, Monique : “Qui saura donner un nom au trouble que j’éprouve quand ma mémoire ravive l’image de mes premières années...”
Une victoire peu honorable
C’est au golf du Touquet, plus précisément au trou n°10 du parcours de la Mer, que j’ai fait la connaissance de l'écrivain anglais Pelham Grenville Wodehouse, Plum pour ses amis. La date: juin 1935, si mes souvenirs sont exacts. Vu ce qui s'est passé par la suite, je le regrette...
Les refusés d’“Osez”
La Musardine est une maison d’édition française spécialisée dans les textes érotiques. Elle est connue en particulier pour sa collection Osez, dont les ouvrages sont tous dédiés à des pratiques plus ou moins transgressives ainsi que l’indiquent leurs titres : Osez la sodomie, Osez le libertinage, Osez coucher pour réussir, etc. La collection regroupe à ce jour près de soixante-dix titres, et pourrait en compter de deux plus si Osez la zoophilie et Osez l’acromotophilie avaient été publiés. Mais ces manuscrits sont restés dans les tiroirs de l’éditeur, peut-être par peur de poursuites judiciaires, peut-être parce que le marché de ces deux ouvrages s’annonçait extrêmement limité. Il est possible enfin que les textes en question n’aient pas eu une qualité littéraire suffisante, ce dont nous n’allons pas tarder à juger. (Lire l'article)
11. Secret Agent
"Vous ignorez dans quelle histoire vous vous êtes embarqué, et ne croyez pas que le fait d’avoir une carte de presse va vous mettre à l’abri de quoi que ce soit". Leur ton était vite devenu menaçant. C’était notre deuxième rencontre. La première avait eu lieu dans une brasserie de la place Saint-Michel, au vu et au su de tous ; nous avions aimablement tourné autour du pot en buvant une bière. Ils m’avaient fixé un nouveau rendez-vous, cette fois dans un bâtiment proche des Invalides. J’avais été étonné de me retrouver dans un petit bureau sous les toits d’une annexe du ministère des Dom-Tom, en compagnie de ces deux hommes en blouson de cuir... (Lire l'épisode)
XXVI. En route !
Malgré son grand retour sous le chapiteau, le tigre doute, s’alcoolise puis retrouve l’inquiétant Irénée, artiste du négoce en substances illicite. Il s’endette et se prostitue, prêtant son image à de vulgaires publicités. Un jour son dompteur disparaît. Est-ce la fin ? Pas tout à fait, car Démétrios, un clown de bonne composition persuade notre héros de prendre la route à la recherche de l’étoile de sa vie, son dompteur qui a opportunément laissé quelques indications permettant de le retrouver un jour, mais pas tout de suite. (Lire l'épisode)
Giscard, la princesse et la promesse
En 2009 fut publié un curieux roman intitulé La Princesse et le Président, dont l’auteur n'était autre que Valéry Giscard d’Estaing. La chose contait la passion amoureuse d’un président de la République et d’une princesse britannique, personnages derrière lesquels il n’était pas difficile de reconnaître Giscard et Lady Diana. On sait aujourd'hui qu'un passage particulièrement torride a été supprimé de l'ouvrage au moment de sa publication.
Mourir à l’œil
Apprendre à bien mourir, à l'œil ! s'exclama John De Bene Moriendi Oxymoron.Si j'avais su, je...
Encore toujours
on avait répudié de longtemps
les cinq sens légitimes
on s’épilait avec des précautions félines
les poils des yeux
on en tressait des nids minuscules
aux mouches de l’entendement
Qualité de vie
Du top management sans ménagement! Et ma "qualité de mort", elle dépendra d'un déménagement?...
Un anniversaire mémorable
Jean exècre les anniversaires. Il déteste ces rites stupides, le gâteau, les photos, les...
7. The Trip
Non seulement ce type se prenait pour Peter Pan, il pensait de surcroît être capable de communiquer avec des satellites ! Et il nous emmenait vers une île qui n’existait pas… Se trouvait à bord de l’Argo une brochette de cas pathologiques: universitaires dansant sur le pont d’une quasi épave au milieu du golfe de Guinée en invoquant les dieux de la télédiffusion ! Avocat spécialisé dans le droit spatial s’alcoolisant en attendant d’aborder au Pays imaginaire ! Plus une fée Clochette cloîtrée dans sa cabine... (Lire l'épisode)
22 – Mercredi 31 mai, 20 heures
J’ai reçu le résultat du relevé des empreintes effectué au domicile de Jo Baldaturian lundi...
Érato
par un jeu de mots qu’elle savait qu’on trouverait facile et peut-être même de mauvais goût, indigne en somme d’une poétesse, mais qui exprimait selon elle parfaitement, c’est-à-dire dans une forme imagée, précise et économique comme un proverbe, un dicton, une épitaphe, la manière singulière dont elle s’abandonnait à l’inspiration, elle disait...
4. L’Île du Docteur Moreau
Je crois bien que, durant des jours et des nuits, j’ai parlé aux arbres et qu’ils m’ont répondu. J’allais de l’un à l’autre en dansant, en riant aux éclats, et à chacun je lançais entre deux hoquets : et toi, mon grand, qui es-tu, que fais-tu ? Les palmiers et les cocotiers sont incroyablement bavards et, bien que leur langue soit fort différente de la nôtre, je pense avoir compris tout ce qu’ils m’ont dit. (Lire la suite)
À deux mètres au moins de soi
amnésiques des jours
et des visages
ignorants des leçons
de lumière comme de ténèbres
la joie
à notre vue que le risque
XXV. Conversation dans une église
Malgré son grand retour sous le chapiteau, Tigrovich doute, s’alcoolise puis retrouve l’inquiétant Irénée, artiste du négoce en substances illicites. Il s’endette et se prostitue, prêtant son image à de vulgaires publicités. Un jour, son dompteur disparaît. Est-ce la fin ? Pas tout-à-fait, car un clown enfourche une jument de cirque et part à la recherche de l’artiste en perdition, qu’il retrouve non dans un bouge, mais… dans une église. Va-t-il parvenir à sauver notre héros ? (Lire l'épisode)


















