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- Les aventures de Tigrovich
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XXXVIII. Rêve de Tigrovich
Il lui sembla qu’il était à nouveau au cirque, perché sur un trapèze. Ali, le cher dompteur, était là, mais il avait les traits d’Emma, la belle écuyère, et conjointement ceux d’Auguste, le grand humain à la moustache. Le regretté Démétrios, aimable clown, cabriolait, voletant autour du trapèze, et le petit garçon aux boucles châtain applaudissait à tout rompre. Tigrovich voulut faire un salto, mais ses membres étaient de marbre et tout son corps glacé. Sur son costume rose apparaissaient mille étoiles dont il ignorait le sens, et le noir tombant dans le chapiteau, les mille étoiles en occupaient les cintres et en couvraient la toile, comme en un planétarium. (Lire l'épisode)
V. Vie d’artiste ou Débauche de Tigrovich
Envoûté par la belle Emma Romanès-Volkovitch, écuyère et autres qualités, Tigrovich, jeune tigre d’origine russe, artistique, et princière, a quitté sans se retourner les gentils humains ostréiculteurs qui l’avaient adopté.e, pour suivre le cirque Romanès-Volkovitch. (Lire l'épisode)
Déjà ?!
DÉJÀ !? déchiffra Ronmoxyo B.H.J. (Marseille, un de ces fameux derniers...
7 – Mercredi 3 mai, 20 heures
Je ne suis pas certain, Anne Balfour, de pouvoir répondre à votre question. L’enquête doit...
Sous le ciel toujours bleu
dormir rêver peut-être de prendre rendez-vous chez le coiffeur fermé consulter un catalogue de...
Chasse interdite sur 20 mètres
Enfin on agit ! L’effondrement de la biodiversité avait donc fini par pénétrer profondément les...
Hamlet à Venise
Je viens de fourrer les vêtements et sous-vêtements de Catherine dans mon sac et je m’apprête à quitter la chambre. Elle va se retrouver à poil dans cet hôtel comme une idiote. Cette perspective me rend euphorique...
5. L’empire que j’aime
En termes de rituels initiatiques, les Américains ont occupé pour le meilleur et pour le pire une place énorme dans ma vie. Comment résoudre alors l'apparente contradiction entre l’empire, la grande force suprême du mal qui influençait nos vies à distance, et ses fruits dorés ?
(Lire la nouvelle)
22 – Mercredi 31 mai, 20 heures
J’ai reçu le résultat du relevé des empreintes effectué au domicile de Jo Baldaturian lundi...
Gauche
Il était clair que son camp allait encore se faire piétiner. John H. B. Oxymoron choisit...
Pierre mot
La mer beaucoup plus agitée. Bat la digue et la rampe qui plonge vers la plage. Les baigneurs...
De la connaissance matriochka
savoir qu’au pied de la colline
l’océan qu’on voit bat contient déjà
ne plus savoir
qu’au pied de la colline
l’océan bat
et savoir qu’au pied
de la colline
Création giratoire
Mais créer, n’est-ce pas un peu tourner en rond ? se demandait John H.B. Oxymoron devant sa...
Voyage en eau lourde
L’aube fut atroce, le réveil sous la tente consternant. La pluie avait redoublé, comme leurs douleurs au dos. Si la littérature se nourrit de la vie, il n’est pas sûr que la vie gagne à se nourrir de littérature.
Jean Cocteau en enfer
Comme la BNF, la belle bibliothèque de l’Institut de France possède un "enfer", c’est-à-dire un rayon regroupant des ouvrages naguère jugés licencieux ou contraires aux bonnes mœurs. La chose peut sembler étonnante pour une institution aussi policée que celle du quai Conti, mais elle ne surprendra que ceux qui ignorent que l’Académie française a vu défiler sur ses fauteuils bon nombre de polissons — occasionnellement de polissonnes. L’accès à cet enfer est strictement réservé aux Immortels, et pour cause : il renferme pour l’essentiel des textes écrits par les académiciens eux-mêmes. Des textes légèrement égrillards, dont certains ont une histoire cocasse. (Lire l'article)
XXIV. La pub
Malgré son grand retour sous le chapiteau, le tigre doute, s’alcoolise puis retrouve l’inquiétant Irénée, artiste du négoce en substances illicite. Ça ne va pas du tout, et ça ne va pas s’arranger. (Lire l'épisode)
XX. La Main de la Fatalité
C’est une redingote bleu pâle qu’il avait choisi de revêtir le jour où elle frappa. Il s’en souvint et, plus tard, rechigna à s’en parer, allant même jusqu’à la céder, pour rien, à un vagabond qu’il croisa de nuit. Il s’en était paré le matin, et aux petites heures du jour avait parcouru les boulevards. Il riait sous ses moustaches et ses lunettes fumées, lorsque les quidams laborieux ralentissaient leur pas à sa vue. La journée avait été banale. Et ce n’est qu’après coup que l’on tenta d’y voir, ou de chercher dans les jours qui précédèrent, quelque incident exceptionnel qui expliquât la tragédie. (Lire l'épisode)
Concession à précarité
et c’est seulement plusieurs semaines après qu’on l’eut enterré précipitamment (sans cérémonie...

















