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7. Eux (c’est-à-dire nous cinquante ans plus tard)
Ils s’étaient fabriqué des tee-shirts où l’on pouvait lire sur le devant : “Nés pour perdre”, et dans le dos : “Mais pas pour négocier”. Ils avaient appris qu’une chose telle que la “victoire finale” n’existe pas, que tout n’est qu’une succession de victoires et d’échecs qui nous obligent à accepter que la guerre contre l’État et ses démons doit se livrer à perpétuité. (Lire la nouvelle)
XXI. Pathologie du tigre
Que faire au sommet de la gloire, sinon dégringoler ? Est-ce donc ce qui va arriver à notre héros ? Après une enfance difficile en Taïga occidentale, Tigrovich, tigre, prince et artiste, a connu la débauche et un premier amour, et enfin, sous le fouet et les caresses du plus grands des dompteurs du monde, la gloire internationale. Hélas, la main de la fatalité a frappé et nous l’avons laissé.e à terre après une chute terrible qui l’a conduit.e du trapèze à la sciure de la piste. "Comment va Tigrovich ?" se demande la presse internationale. (Lire l'épisode)
Citations
et puis il est d’usage de faire l’éloge des défunts. D’ailleurs les sites web de pompes...
Veilleur
"Tu seras le veilleur aveugle de ce mur muet." – J'y veillerai! hurla John. (Fécamp, 02...
Pour Hamm
j’ai survécu alors, soutenu par une force plus grande ou plus constante que l’envie d’en finir,...
XXII. Le retour de Tigrovich
Au début tout alla bien. On y crut, et Tigrovich le premier, tandis que s’amassait la foule des spectateurs devant la guérite où se négociaient billets nouvellement frappés et quelques babioles orientales, reliques du stock d’Ali. À peine extrait de la brume désolée qui l’avait entouré d’un halo indistinct durant le temps de sa langueur, l’artiste en lui trop longtemps négligé piaffait, sentant l’appel de la Beauté en son âme et en ses membres ankylosés l’instinct de la cabriole. Oui, Tigrovich y crut. Et Ali ne manqua pas d’y croire. (Lire l'article)
XXXIX. Sur la route de D.
D’abord, allègre, il marcha vite, se réjouissant, rasséréné, de ce que ses aventures aient pris une ferme direction dont la destination, certes incertaine, présentait l’avantage de l’éloigner de Beyrouth où il laissait, avec quelques dettes, un compte vide au Crédit helvète, branche de Beyrouth. Bientôt il quitta la ville, suivant toujours la même voie rectiligne, il traversa une plaine fertile, monta et descendit quelques montages, puis avança en une vallée qu’entouraient des montagnes pelées. Chaque jour il marchait et la nuit il dormait, veillé par ces étoiles où il avait mis le peu d’espoir qui lui restait. (Lire l'épisode)
Miracle de la science
Bon, donc voilà le paysage : une Europe jonchée de cadavres et quelques survivants, les rares non-vaccinés. Très peu. L’info se répand évidemment comme une traînée de poudre, en Afrique, en Inde...
Pubicité
Vente au pubi. Rue d'Aboukir, à Paris.
3 – Lundi 18 avril, 20 heures
Je comprends l’impatience du public. Sachez qu’une piste se dessine, ténue, fragile. Il s’agit...
21 – Mardi 30 mai, 13 heures
J’ai hésité à rejoindre le plateau. Avec une telle canicule. Comment voulez-vous. Dimanche déjà...
4 – Vendredi 22 avril, 20 heures
Non, je ne pense pas qu’on puisse nous accuser de négligence. Nous progressons malgré les...
Inverti
"Enfer de marquis! Pervers! Inverti! Tu nous mettras toujours tout à l’envers!" hurla John H....
Serge Gainsbourg, l’amour complexe
Avant de devenir Serge Gainsbourg, Lucien Ginsburg fut pianiste de bar. Il travaillait l’été dans les station chic, en particulier au Touquet où, à la fin des années 1950, il a tenu les ivoires du Flavio, un restaurant qui, aujourd’hui encore, chérit les quelques reliques que l’homme à la tête de chou y a abandonnées derrière lui. La plus précieuse est une partition griffonnée à la hâte (un calypso) avec au dos le texte d’une chanson intitulée L’Amour complexe. En voici le début... et les suites. (Lire l'article)
Fantômes du Vieux-Port
Fantômes du Vieux-port, les pêcheurs viennent aujourd'hui crier muettement leurs poissons.Ces...
À poêle Landru !
Henri Désiré Landru fut un grand séducteur, un petit escroc et un auteur pas inintéressant. Cette dernière qualité reste méconnue. Il suffit pourtant de se pencher sur les carnets du tueur en série — conservés aux archives de la Préfecture de police de Paris et bizarrement peu consultés — pour s’apercevoir que cet homme avait un étonnant sens de l’humour servi par une belle plume. Dans le petit carnet noir où Landru a consigné les noms des 283 femmes qu'il a séduites durant sa "carrière" (il sera guillotiné en 1922 pour le meurtre de onze d’entre elles), on trouve quelques lignes charmantes sur les attraits de telle ou telle. (Lire l'article)
XXXII. Prisonniers des pirates
Bientôt, tremblant de froid, de douleur et de faim (le tigre), ils se retrouvèrent, fers aux pieds, dans une cale humide et sombre, d’autant plus sombre qu’à tous les deux on avait, selon l’usage, recouvert les yeux d’un bandeau. D’abord, les sanglots de l’un répondant aux sanglots de l’autre, ils pleurèrent le sort du pauvre Demetrios, fidèle ami qui les avait réunis, avant de payer de sa vie l’accomplissement de son devoir. Or, comme ils pleuraient, des sanglots tiers se firent entendre dans l’obscurité. Le tigre et son dompteur se turent, oreilles dressées. (Lire la suite)
















