- Tous les articles
- Chefs-d'œuvre retrouvés de la littérature érotique
- D'épitaphes
- La Terre n'est pas assez ronde
- La vie sexuelle des philosophes
- Les aventures de Tigrovich
- Les Nouvelles aventures extraordinaires de John H.B. Oxymoron
- Microscopies
- Nouvelles d'un monde ancien
- Quelque chose là-haut
- Science-fiction
- Sept histoires de la mémoire
- Ubu Trump
Baisse des prix
"Et toc ! exulta Joseph Schumpeter John H. B. Oxymoron. Je vous l'avais bien dit que...
35 – Lundi 26 juin, 20 heures
Quelle époque. J’ai été agressé dimanche matin à mon domicile. Autrefois la police était...
Ne pas deposer l’ordure ici
Pris d'un stupide élan de générosité John H.B. Oxymoron voulut déposer Jean-Pierre Liégeois...
XXXVIII. Rêve de Tigrovich
Il lui sembla qu’il était à nouveau au cirque, perché sur un trapèze. Ali, le cher dompteur, était là, mais il avait les traits d’Emma, la belle écuyère, et conjointement ceux d’Auguste, le grand humain à la moustache. Le regretté Démétrios, aimable clown, cabriolait, voletant autour du trapèze, et le petit garçon aux boucles châtain applaudissait à tout rompre. Tigrovich voulut faire un salto, mais ses membres étaient de marbre et tout son corps glacé. Sur son costume rose apparaissaient mille étoiles dont il ignorait le sens, et le noir tombant dans le chapiteau, les mille étoiles en occupaient les cintres et en couvraient la toile, comme en un planétarium. (Lire l'épisode)
Aux demeurants
aucune sépulture ici n’en dépasse une autre, comme si le code de l’art funéraire qui régit...
27 – Vendredi 9 juin, 20 heures
Bartier a été interpelé mardi alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Jersey. Je pistais...
2. La petite fourmi
En me servant un coca glacé, j’ai découvert une petite fourmi qui flottait dans le verre. Deux options s’offraient à moi : la gastronomique, après tout, c’est des protéines, et hop j’avale ; ou la franciscaine : lui tendre un crayon pour l’aider à sortir. La deuxième option a pris le dessus et j’ai déposé le petit animal ivre sur le rebord de la fenêtre pour qu’il sèche au soleil, même s’il devait rester tout poisseux. J’ai lancé un regard aimable à la petite fourmi, qui était complètement bourrée au coca et j’ai bu une longue gorgée que j’ai savourée.
(Lire la nouvelle)
Éloge du glissement
être une valeur peusûreprendre le temps de navrerles espérancesavoir entendu de l’humain le...
Finement con de nuit
puisqu’on ne peut plus qu’on n’en peut plus après vingt-et-une heures traverser la rue j’arrive chez mes voisins avec mes cordes et mes tuyaux de poésie d’improvisation de composition instantanée ils me reçoivent au fond de leurs pantoufles
48 – Vendredi 1er septembre, 20 heures
Avant de dresser le bilan de ces dernières semaines, j’aimerais rendre hommage à votre consœur...
Roland Barthes, le langage comme peau
Le 25 février 1980, vers 15h00, Roland Barthes sort d’un déjeuner avec François Mitterrand, candidat à l’élection présidentielle autour duquel Jack Lang a voulu réunir quelques intellectuels. A 15h45, le philosophe et sémiologue se fait renverser par une camionnette de blanchisserie devant le 44 rue des Écoles, tout près du Collège de France. Les secours le récupèrent inconscient, saignant du nez, et le transportent à la Salpêtrière. Il y meurt le lendemain, à l’âge de 64 ans. Tout a été dit sur cette mort, et même imaginé — voir La septième fonction du langage, de Laurent Binet. Tout sauf ceci : qu’est-il advenu du cartable en cuir noir que Barthes avait avec lui au moment de l’accident ? Et que contenait-il ? (Lire l'article)
La jeune fille et le vieil homme
Je ne sais plus qui au journal m’avait envoyé voir cet homme, pas plus que je ne me souviens de la raison pour laquelle j’avais accepté de faire cet entretien. La curiosité peut-être, ou alors le désœuvrement.
28 – Dimanche 11 juin, 14 heures
Je comprends que le public ait inondé la chaîne de questions et de commentaires à la suite de...
Les ongles de Picasso
« Tu as seize ans, me dit-il. Figure-toi que c’est l’âge qu’avait Duguay-Trouin lorsqu’il...
XV. Nuançons
Comme elle est loin l’enfance douloureuse de Tigrovich, tigre, prince et artiste, arraché dès l’âge tendre à sa Taïga orientale native. Il a presque oublié le grand humain à la grosse moustache et son épouse, ces ostréiculteurs qui l’adoptèrent. Il se souvient à peine d’Emma la belle écuyère qui fut son premier amour. C’est qu’il est monté à Paris où il a rencontré le plus merveilleux des dompteurs et même des Dompteurs, Ali Ibn-El-Fahed et autres noms et a signé un contrat qui marque le début de sa grande période. On a pu croire que ce contrat était au désavantage du tigre. Il faut nuancer. Nuançons. (Lire l'épisode)
37 – Mardi 27 juin, 20 heures
Billot m’a remis ce matin son rapport sur Joseph Baldaturian. Le producteur n’a pas toujours eu...
Penser moins sans aller loin
"Je sens que mon cerveau est gluant, patiner dedans sera un jeu d'enfant!" réussit à penser...
31 – Vendredi 16 juin, 20 heures
Quand je vous disais que Billot était nerveux ces derniers temps. Le gamin a été arrêté hier...













