Les Z’Urbains ont cela de particulier qu’on les retrouve jamais à l’endroit où on les avait laissés. Les voici passionnés de généalogie – des portraits d’ancêtres retrouvés commencent alors à orner les murs de la maison de Bénédigues. Peu à peu, les tournesols de Françoise laisseront place à des arbres, beaucoup d’arbres, sous toutes leurs formes. Et voilà que l’on se retrouve pour les vœux de 2001 avec une famille arboricole, où le bleu se transmet – généalogie oblige – du T-shirt de Michel à la robe d’Anne, au jean de Franck, au pull de Simon…
Comme toutes les grandes œuvres visionnaires, les cartes des Zurbains se sont parfois heurtées à l’incompréhension de leur temps, et on ne saurait faire leur histoire sans mentionner le terrible bureau de la Censure qui œuvrait en sous-mains à Bénédigues. Michel a pu heureusement sauver in extremis une carte de 2001 que ses amis reçurent dans sa version édulcorée – un innocent arbre généalogique qui dans l’œuvre originale servait à pendre haut et court quelques représentants de la classe politique. C’est comme ça, on ne souhaite pas publiquement la mort d’un homme, même d’une ordure…
© Famille Urbain
Reproduction des images soumise à autorisation
Texte : Sophie Rabau
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