Longtemps les Z’Urbains ont conjugué le noir et le rouge, mais depuis quelques années le noir gagne. Les vœux de 1996 confirment la tendance et ajoutent privatisation à la liste des sales mots qui planent sur le vingtième siècle finissant – l’ensemble des privatisations des entreprises nationales entre 1995 et 1997 aurait rapporté 40 milliards de francs à l’État. Aujourd’hui, alors que nous payons encore le prix de cette braderie du bien public, nous avons bien besoin des couleurs de l’arc-en-ciel que Michel a placé au centre de cette marée noire. Contre vents et marées, goûtons le jaune, le bleu et le mauve et réjouissons-nous de ce qui reste, l’amour par exemple : à côté de Franck, il y a Nathalie… la seule de la tribu, avec Margot et Simon, à ne pas porter de lunettes…