Trois enfants, une fille et deux garçons entourent Michel et Françoise dans la cuisine de Bénédigues. Margot, Simon et Louis ont pris la place d’Anne, Éric et Franck comme en un décalque parfait. À cela près qu’avec ses petits-enfants, on peut prendre le temps de transmettre son savoir-faire… culinaire… politique (la recette de 2005 exige au choix un Juppé en déconfiture ou un Chirac inusable)… et ironique (« joie, réussite et gnagnagna »). Quand on a été plus souvent qu’à son tour un convive de la table des Z’Urbains, on se prend à regretter de n’avoir jamais goûté « Les voeux brouillés à la Bénédigoule » dont le seul nom fait saliver les muscles zygomatiques.