Attention : vœux en trompe-l’œil ! Vous vous perdez dans cette édition de Bénédigue Soir, canard de circonstance inventé pour les vœux de 1985. Vous souvenez que les Z’Urbains habitent chemin de Bénédigue, vous vous représentez l’allée qui mène de leur portail à la maison dont les deux étages épousent la forme d’un talus d’herbe – en bas l’atelier, en haut le salon vitré qui s’ouvre sur le ciel et les arbres ; vous lisez le détail des articles écrits en petits caractères, riez de ce chat d’origine étrangère pris en flagrant délit de violation de la propriété, ou de ces parodies de sondage (il y a en a beaucoup à l’époque comme s’érode rapidement la popularité et la crédibilité du gouvernement socialiste), vous vous réjouissez que 99,9% des habitants de Bénédigue souhaitent une bonne santé… Vous ratez l’essentiel. Vous n’avez pas compté le nombre des Z’Urbains, dont la silhouette est pourtant là, en arrière-plan. Il y a une différence arithmétique de taille, bien plus frappante que les décimales des sondages : ils étaient cinq, ils sont six. Que s’est-il passé ? On le saura, peut-être, en 1986.
© Famille Urbain
Reproduction des images soumise à autorisation
Texte : Sophie Rabau
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