Il y a ce que l’on a oublié : la crainte, en 1999, que le XXIe siècle ne s’ouvre sur un énorme incident informatique, le fameux bug de l’an 2000, qui finalement n’a pas eu lieu mais dont la menace plane sur les vœux de 1999.
Il y a ce qui menaçait alors, et menace toujours, des noms de triste mémoire pris dans des “bugs” qui ressemblent à des molécules, ou à des virus peut-être ? Netanyahou, Le Pen, DSK qui effrayait alors par ses idées économiques et non par ses talents de prédateur sexuel. D’autres noms ne sont aujourd’hui que de (plutôt mauvais) souvenirs : Seguin, Chirac, Tiberi…
Il y a ce dont on aimerait se souvenir toujours : que les bugs dessinés par Michel ressemblent aux tournesols que Françoise continue à peindre, à des soleils ou aux bogues de marron que l’on ramasse à l’automne ; qu’une toile de peintre peut faire usage de parapluie anti-peurs ; qu’au XXIe siècle on nous souhaite de continuer à faire de la musique, de l’art et de l’humour.